Sur le premier morceau du nouvel album de Marissa Nadler, un doute moche survient : a-t-on déjà entendu ce morceau ou pas ? Il faut dire qu’au long de douze années de fréquentation plutôt assidue de sa musique concrétisées par dix critiques, on n’a pas eu à constater de brusque changement de cap. Mais avant la fin de ce For My Crimes (le morceau, pas l’album), on est déjà reconquis, même si on s’était présentés en victimes consentantes. On sait qu’on va aimer un album de Marissa presque (…)