Joyeux cafard
Jusqu’il y a peu, j’avais le sentiment que 2010 s’était montré avare de spécialités du terroir. Le rock belge ne semblait pas avoir beaucoup d’émissaires à disperser sur la scène internationale et quand bien même, la modestie complexée qui entérine notre culture engendre cette perpétuelle retenue, l’impression que nos artistes ne sont pas à la hauteur. Aussi, à rebours d’un chauvinisme qui nous siérait mal, on a parfois tendance à sous-évaluer le potentiel de nos (…)