mercredi 16 août 2006, par
A force de clamer que cet album constitue enfin la musique qu’il aime et qu’il a toujours voulu faire, on en vient à se demander s’il ne s’est pas un peu forcé pendant toutes ces années à nous faire danser.
Blague à part, il faut bien avouer que ’The cloud making machine’ marque une rupture dans la discographie du Français. On se trouve face à de l’ambient, du calme, du très calme même (l’apaisée plage titulaire).
Dans des ambiances rappelant les jours tranquilles de Future Sound of London par exemple (sur 9.01-9.06 c’est flagrant). On dirait même parfois les instants sombres du Scatology de Coil, en moins oppressant bien évidemment (Huis clos, Act1 Minotaure Ex.), voire cet album obscur dans tous les sens du terme de Death in June (Ostenbraun).
Même les rythmes ’blues’ (Barbiturik blues) passent au concasseur. Il faut attendre la fin de l’album (Controlling the house) pour que des basses fassent (discrètement) leur apparition et qu’un authentique morceau ’electroclash’ pointe le bout de son nez ((I wanna be) waiting for my plane).
Est-ce une crise que traversent Miss Kittin et Laurent Garnier pour chacun s’offrir des escapades dans les sentiers plus obscurs de l’électronique ? Certainement pas. Mais c’est en incorporant ce matériel à leur fonds de commerce habituel que ça risque de se révéler passionnant. On attend la suite donc. (M.)
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)
Si on ne reçoit qu’avec parcimonie des nouvelles musicales de Pologne, force est de constater que celles qui nous parviennent sont toujours au minimum dignes d’intérêt (The Bullseyes, Izzy and the Black Trees) et on ajoute You.Guru a la liste.
Ce que propose le trio n’est vraiment du post-rock, mais un rock instrumental enlevé, pulsé. Un genre de math-rock qui serait allé se promener ou du Holy Fuck (...)
Il y a belle lurette qu’on célèbre des artistes provenant de la confédération helvétique. De Bitter Moon à Ventura en passant par Gina Eté, Odd Beholder ou Fai Baba, il y a clairement de quoi faire. La liste est longue et compte maintenant un nouveau non à retenir.
Quand on pratique un style électronique, il faut soit être fort subtil ou s’arranger pour que ça claque. C’est clairement la seconde option (...)