lundi 18 mai 2009, par
,Simulation de podcast
(Et si on faisait un podcast ou une webradio avec nos chroniques, ça ressemblerait à quoi ? A ça probablement)
Fred : "Et maintenant, on va parler du dernier Maxïmo Park !"
Marc : "Oui, On ne vous le cachera pas. Quand on a eu digéré le premier album de Maxïmo Park (aprèscette critique cependant), et qu’on les a vus au Pukkelpop pour une prestation hantée, on pensait tenir le haut du panier du pop-rock anglais revivaliste mais pas trop. Le second album avait certes réduit le spectre d’influences et de possibilités, mais l’énergie rock associée à une finesse d’écriture maintenait le cap. Autant casser un éventuel suspense, le cap s’est un peu perdu depuis."
F : "C’est mon impression aussi : On ne retrouve que trop rarement les lignes de guitares claquantes et brillantes caractéristiques des deux premiers albums. Tout ça a été gommé, et le champ musical est monopolisé par des claviers sans réelle conviction.
On pourrait se demander si Duncan Lloyd n’a pas été trop occupé par son album solo pour participer à l’écriture. Il aurait dès lors perdu cette place prédominate qui était la sienne dans le son du groupe... Ou alors, simplement, il a perdu son modjo... Car tout ce qu’on trouve ici pâlit à la comparaison d’un Sign and Signal, d’un Apply some pressure..."
M :" Si on regarde en détails, ils essaient bien de réinjecter un peu de rugosité post-punk sur The Penultimate Clinch, surtout dans les introductions, mais les nappes de synthé cassent un peu l’effet.
Et si c’était juste un problème de mixage ?"
F :" Ca pourrait en effet. Le single Wraithlike était pourtant d’assez bonne augure bien que manquant du punch nécessaire à une quelconque carrière radiophonique. En soi, il évolue bien harmoniquement. Enfin, il évolue comme un morceau de 2:30 peu le faire..."
M :" Au niveau du style, on a parfois l’impression qu’au sein d’un même morceau comme The Kids Are Sick Again, ils hésitent entre plusieurs options sans franchement en choisir une. Rock carré, atmosphérique, lyrique, post-punk ? Ce mélange pourrait prendre avec un minimum de cohérence, mais ne pas oser faire le mauvais choix amène à ne pas faire de choix du tout.
F : "Sur ce morceau, on voit où ils veulent en venir harmoniquement, mais ça manque de naturel, c’est trop étriqué pour marcher. L’idée est certes là, mais la concrétisation parait défaillante."
M : "Les moments où ils arrivent à insuffler un brin de mélancolie sont toujours plus intéressants (Let’s Get Clinical) mais le surcroit de synthés les dessert encore un peu. "
F : "De même sur I haven’t seen her in ages qui aurait gagné à plus de sobriété."
M : "On peut penser à leurs coreligionnaires de The Rakes mais ils ont un côté d’office plus ample, donc aussi moins franc et direct (A Cloud Of Mystery)."
F : "Enfin, heureusement, il y a quelques meubles à sauver : Sur In Another World, les anglais retrouvent un peu de leur cohérence perdu.
Et d’un coup, l’enjeu apparait un peu plus clair. Le chant, les paroles, la musique communiquent les mêmes émotions et on imagine sans peine une autre transposition hantée sur la scène.
Quelques lignes de guitares nous ferraient même les suspecter de vouloir nous faire du Smiths."
M : "Et puis, Calm est vraiment un morceaux finalement plus qu’écoutable."
F : "Tout à fait d’accord, ici la sauce prend également et on apprécie à nouveau l’hamonie entre les différents éléments et ce véritable élan qui traverse le morceau. De manière intéressante ce sont les paroles de ce type de morceaux qu’on retient.
Pour en conclure, autant ça nous aura fait plaisir d’avoir des nouvelles de Maximo Park, autant l’écoute de cet album nous a déçu.
On ne peut que constater le manque de dynamisme et de conviction qui transpire de cet abum. Paul Smith semble être le seul à y croire et ça ne suffit malheureusement pas à maintenir l’abattage.
Une réécoute de A Certain Trigger pour s’assurer de sa tenue dans le temps ne fait pas de cadeau à ce Quicken the heart !
C’était mieux avant ! (dicton bien connu)"
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