lundi 9 mars 2020, par
Ils se font plutôt rares, les disques de pur folk, c’est sans doute pour ça qu’on est si contents d’en écouter de temps à autres. La France nous avait déjà gratifiés d’artistes qu’on adore comme The Wooden Wolf ou Raoul Vignal et cette prestigieuse lignée compte un nom en plus maintenant.
Comme la voix est plutôt haute, difficile de ne pas penser à Nick Drake quand commence Light In The Dark. Mais bien vite, Gabriiel s’éloigne de cette référence fréquente et incontournable pour faire le monter en mode électrique. On n’a entendu qu’un morceau mais on est déjà dans l’ambiance, séduits.
Des choeurs sur We Are peuvent plutôt faire le lien avec des choses comme Dan San, un côté plus pop donc qui le distingue de ses compatriotes cités. Mais même quand c’est plus enjoué sur My Way, il garde un grain qui le distingue du tout-venant du type Charlie Winston ou Grandgeorge. Surtout qu’il vire vers l’électricité fiévreuse sur Drive It.
On ne le répétera jamais assez, un EP est une carte de visite et Gabriiel en profite pour montrer l’étendue de son univers. Aucune surprise puisque le genre n’en permet quasiment pas mais tout est ici fait avec amour et compétence, tout ce qui est entrepris est réussi et le résultat est bien beau et varié.
S’il n’est pas immédiatement associé à une scène folk historique, le pédigrée de Rufus Wainwright ne laisse pas de doute. Il est le fils de Loudon Wainwright III et Kate McGarrigle (chanteurs folk proches de la scène de Laurel Canyon) après tout et tant qu’à rester en famille ses sœurs Lucy et Martha sont là, sa tante Anna McGarrigle aussi. Mais ce n’est pas vraiment un album familial pour autant, il y a (...)
Oui, Clara Engel nous revient déjà. Mais c’est surtout parce qu’il nous avait fallu du temps pour faire le tour de Their Invisible Hands. On connait maintenant l’univers de l’artiste canadienne et on se sent tout de suite chez nous. Eloge de la lenteur, du recueillement, il pousse à la contemplation et à reprendre le contrôle du temps. Donc il faut aussi la bonne disposition. Tout comme on n’entre pas (...)
On ne va pas se mentir, il faut une petite adaptation à l’entame de ce nouvel album de Dan San. Eux qu’on avait vu évoluer d’un folk ample à un folk puissant avant d’incorporer des éléments plus psychédéliques. La trajectoire vers toujours plus de légèreté ne sera pas infléchie par ce troisième album.
Les voix ne sont plus aussi typées, même si elles poussent encore parfois à l’unisson. On pense même (...)
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. C’est via un album soyeux qu’on écoute encore beaucoup 20 ans après qu’on a fait connaissance du talent tellement attachant de Leslie Feist et on n’a jamais décroché parce qu’elle ne nous a jamais déçus non plus.
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. Et c’est avec le délicieusement psychédélique In Lightning qu’elle revient (...)