lundi 21 août 2006, par
C’est toujours avec circonspection qu’on se plonge dans un premier album qui est précédé d’une hype insulaire. La pop en Angleterre revient souvent à l’accommodation de vieux restes de références souvent les mêmes. C’est d’ailleurs le meilleur usage possible de cet album.
Il y a un peu de tout dans ce mélange aussi joyeux que pas rigoureusement indispensable. En effet, après le premier et plutôt réussi Everyday I love you less and less, où les spectres de Clash et Wire s’entrecroisent et I predict a riot au couplet référant à Blur et au refrain également clashien (drôle de mélange), l’album montre des penchants pop plus affirmés de morceau en morceau (influence de Blur encore sur Team mate et What did I ever Give you), entrecoupés d’hymnes à beugler dans les pubs (Oh my god) ou juste crétins à la Stokes pas en forme (Na na na na na). Quand on aura évoqué le Kinks pour Honoured satisfaction et un clin d’oeil à Bowie sur Saturday night, on aura presque fait le tour. A part une embellie pour Born to be a dancer et les deux premiers titres, on conclura donc à une semi réussite qui ne figurera pas dans les annales du rock. (M.)
The Veils est ancré à l’histoire de ce site puisqu’à peu de choses près ils avaient constitué un de nos premiers coups de cœur, en 2004. On avait évidemment suivi toute leur discographie, noté qu’ils étaient absents depuis un petit temps mais il faut être honnête, on avait un peu oublié l’album solo de Finn Andrews. En une heure et quinze morceaux, un des albums de l’année fait le tour du propriétaire et des (...)
Parfois, il est très facile de cerner une personnalité par un seul de ses traits. Ainsi, on ne peut éviter de penser ‘c’est le batteur de Radiohead’ quand on pense à Philip Selway. En marge donc des albums d’un des groupes les plus passionnants qui soient, il sort dans une assourdissante discrétion des albums vraiment plaisants. On s’était déjà fait l’écho du délicat et attachant Familial et de l’EP qui (...)
Peut-être que c’est nous. Peut-être que c’est eux. Toujours est-il que des groupes qui nous ont enflammés à leurs débuts sortent sans coup férir de nos radars pour n’y plus revenir. Bloc Party, Foals, Franz Ferdinand, Archive, ils sont nombreux à être arrivés et repartis. En 19 ans de critiques, c’est sans doute logique. Editors faisait partie du contingent, on avait d’ailleurs conclu la critique du (...)
Depuis un certain temps, chaque sortie de Foals suscite un peu de curiosité et on se promet de passer notre tour si ça ne nous inspire pas. Et depuis longtemps, on n’est plus séduits mais toujours assez pour formuler un avis. On avait quitté la formation anglaise sur un double album qui étrangement ne lançait pas les idées nouvelles que le format laissait espérer.
Jamais désagréable, toujours bien (...)