lundi 21 août 2006, par
Quelqu’un fera-t-il une étude dans plusieurs années sur l’émergence des groupes en ’The’ qui poussent comme des champignons après la pluie ? Je souhaite bonne chance à ce futur aventurier en tous cas. Surtout s’il doit tout réécouter. Ce n’est pas avec cet album qu’il va souffrir de toute façon.
En effet, The Rakes pratique un post-punk assez aguichant qui peut évoquer à ce titre les premiers Wire (The guilt, Retreat, Work work work (pub, club, sleep)). Mais bon, quelques écoutes ne m’on pas permis d’en faire (comme certains) une oeuvre majeure. Même si des morceaux comme Open book ou Terror ! sont assez au-dessus de la production anglaise moyenne du moment.
Finalement, le seul défaut de cet album, c’est de passer après le fantastique Silent Alarm de Bloc party (leurs copains). La voix heureusement est suffisamment différenciée pour que We are all animals (très chouette) ne sente trop le déjà entendu.
Mais il faut reconnaître que ça devient plus intéressant quand un peu de synthé vient égayer le tout (Binary love, T bone), donnant le supplément d’originalité qui fait mouche.
Pour avoir critiqué par paquets les nouveaux groupes anglais cette année, il s’agit d’une des plus digestes et enthousiasmantes productions du genre. Si la bande à Kere Orekere vous a laissé un goût de trop peu, voici le complément qu’il vous faut. (M.)
Cet imposant album d’un trio lillois nous semble familier sans que ce ne soit exactement identique à quoi que ce soit. Si on tente de retrouver son chemin, on est très vite tentés de s’y perdre pour mieux s’y fondre. Le chant très expressif dès Deer Flight, un peu comme si Patrick Wolf s’était mis au post-punk poisseux et éructait (aboyait même sur Revenge). On y secoue lentement la tête pendant que la (...)
On va être tout à fait honnêtes, on n’avait jamais entendu parler du Bruxellois Rodolphe Coster malgré un parcours visiblement déjà fourni, avec un gros pied dans la musique de danse contemporaine. Mais ce n’est pas le plus important, on a copieusement apprécié cet album immédiatement familier.
New York est ici un endroit d’enregistrement ici mais aussi un style, avec une forte dose de post-punk (...)
Quand on avait entendu Maggie Débloque, on n’avait pas tout de suite succombé. Peut-être que l’idée de s’en prendre (justement) à une ministre démise depuis des lustres ne semble pas l’idée de l’année. Surtout parce que la musique à haute dose d’énergie et de complexité attend son moment. Il est arrivé plus tard, et il est arrivé, et l’album passe d’un coup d’un seul. Parce qu’une fois que l’envie est là, on (...)
Comme Animal Collective, A Place To Bury Strangers nous indique que la musique est la rencontre de morceaux et d’un son. Ces morceaux pourraient être traités de façon binaire et être du punk ou du post-punk de consommation courante mais leur traitement en fait autre chose. Alors que toutes les musiques très typées ont tendance à uniformiser leurs représentants, ils ont toujours eu cette propension à (...)