vendredi 10 novembre 2023, par
Après un EP qu’on avait déjà beaucoup apprécié, le duo Muet propose un album qui ne surprendra pas ceux qui s’étaient déjà frottés à l’univers de Colin Vincent et Maxime Rouayroux, surtout que quelques morceaux de l’EP se retrouvent aussi ici.
On pense toujours à Thom Yorke au niveau du résultat mais aussi de la démarche, du projet parallèle pour explorer des pistes plus abstraites en marge d’un groupe plus direct. Et comme cette manière est différente de celle de Volin (dont faisait partie Colin Vincent), il faut donc trouver d’autres façons d’amener de l’intensité. Par exemple en jouant sur les structures du son directement et en laissant la voix moduler l’émotion (Mille Mots), ou en conférant à Les Sirènes un petit côté lancinant comme il faut. Et puis on peut aussi compter sur une montée sur Le Pic De Tout.
Si cette façon personnelle d’envisager la chanson française ne requiert pas de rythmes élevés pour que ça fonctionne (comme en témoigne Ailleurs), on préfère souvent quand le tempo se maintient un petit peu. Cela dit, ils ménagent aussi quelques belles variations. Et même si certains morceaux présentent moins d’émotions fortes, ils peuvent aussi rehausser Dessous Les Choses de rythmiques confinant au breakbeat.
Comme nous ne sommes pas clients de Nougaro en général, la reprise de son Le Cinéma n’est pas ce qu’on préfère, le beau traitement moderne ne faisant pas oublier les tics de l’original. Parce c’est ça qu’on est venus chercher i une nouvelle façon enthousiasmante d’envisager la chanson française et c’est précisément ce qu’on a trouvé.
Non, sincèrement, il en reste encore beaucoup des chanteurs français à découvrir ? Entre Max Darmon, Acquin ou Prattseul, cette année a été riche en rencontres. On ne va pas s’en plaindre, c’est certain, parce que la connivence s’est établie assez vite.
Evidemment, on a pensé tout de suite à Florent Marchet pour cette propension à mêler morceaux avec récitatifs et ’vraies’ chansons. Disons-le aussi, on (...)
En haut de la liste des critiques fastidieuses, il y a les compilations d’hommages. Disparates dans leurs intervenants et hétérogènes dans les résultats, ils sont aussi sympathiques à picorer que compliqué à résumer. Sur le papier pourtant, il y a beaucoup de raisons de se coltiner celui-ci. Come des participants chers à nos cœurs et un répertoire pas trop usé qui a ses perles qui ont souvent eu le (...)
Pendant plusieurs années, on a pris l’habitude de croiser des morceaux de Glauque, à un tel point qu’on était persuadés que ce premier album n’en était pas un. Mais entre recevoir un morceau percutant de temps en temps et enchainer autant d’upercuts d’un coup, il y a tout de même une fameuse marge.
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