lundi 25 juin 2012, par
Deux fêtes de la musique
Avant les festivals qui se feront en mode ’tapas’ cette année (un jour par endroit), il y avait les fêtes de la musique.
L’adresse du jour n’est pas à proprement parler une salle de concert mais la maison des musiques. L’affiche étant un peu fournie, elle est séparée en deux scènes, une à l’intérieur et une dans le jardin. C’est vers la première que nous nous dirigeons tandis que Benjamin Schoos (connu en tant que Miam Monster Miam) termine son concert à l’extérieur. Ce qui va nous permettre d’être tout devant, et explique l’absence de têtes dans le cadre des photos. L’intimité de Françoiz Breut est en tous cas très en phase avec cette petite salle. On est désolé d’y repasser, mais c’est flagrant surtout en concert, on dirait parfois une version féminine de Dominique A. Comme on l’aime beaucoup et que la belle voix est différente, on peut le voir comme un hommage. Assez peu familier de sa discographie (A L’Aveuglette excepté), la setlist m’est presque inconnue. Pourtant, la connivence s’établit tout de suite. On sent les trois musiciens très à leur affaire et les arrangements restent discrets, parce que ce n’est pas une musique ramenarde pleine d’effets. Françoiz séduit en tout cas, et on est vraiment contents de la revoir.
La bonne idée logistique de la soirée (dans un lieu par ailleurs un peu petit pour cette foule), c’est d’avoir mis un toit transparent sur le jardin. On ne subit pas le risque d’intempérie, la lumière du jour qui fléchit passe encore et la sensation d’intimité est encore une fois présente. Cette fois, on est logiquement placés plus loin (d’où présence de têtes dans le cadre) mais on ne rate pas grand’ chose de la prestation.
Ce qui plaisait sur l’album L’Amour, L’Argent, Le Vent, c’est à la fois la voix et l’ampleur de la musique. Sur scène, avec 5 musiciens, les deux sont au rendez-vous. Barbara a une voix un peu altière et un comportement sympathique (ce qui vaut mieux que le contraire) et il y a de la musique autour, ce ne sont pas de simples accompagnements. Les morceaux sont logiquement repris du dernier album en cours, si on excepte Cannes qui me l’avait fait connaitre à l’époque.
Quand elle décide de reprendre une chanson à l’immense répertoire français, c’est Message Personnel de Françoise Hardy qu’elle choisit. Une sélection assez pertinente pour sa voix et son potentiel d’évocation. J’attendais ce concert pour confirmer le bien que je pensais de cette artiste. Le verdict de la scène a donc décidé que c’était ma découverte féminine francophone de l’année.
Il restait encore de belles choses à voir ce week-end mais la pluie et la fatigue de la vraie vie en ont décidé autrement... A bientôt sur les festivals !
L’intégrale des photos est ici
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