mardi 13 juin 2023, par
Appelez-ça de la fidélité si vous voulez, mais quand The Veils passe en Belgique, on se doit de (re-re-re)voir ça. Mais reprenons les choses au début. La première partie est assurée par Nana M Rose qui déboule seule avec sa robe à volants et une claviériste. C’est forcément simple, on se dit que les morceaux sont recueillis et que sa voix est belle mais en au moins deux occasions, c’est bien plus fort que ça, emportant visiblement l’adhésion d’un public attentif. On va creuser la chose, on vous tient au courant.
Evidemment quand on voit le même groupe pour la quatrième fois dans la même salle, on ne peut pas dire qu’on fait un plongeon dans l’inconnu. La seule différence, c’est qu’il y a un nouvel album à chaque fois. Et le dernier en date est d’ailleurs un des meilleurs de ce début d’année, de quoi attiser l’attente. Qui sera un peu douchée par des problèmes techniques. Bullfigther est en effet un des morceaux les plus marquants de leur dernière livraison, mais quand le jack de la guitare ne fonctionne pas, on ne peut que prendre son mal en patience.
Et on n’aura pas à attendre longtemps. Donc oui, les morceaux du dernier album tiennent la rampe. Un No Limit Of Stars a tout d’un de leurs classiques d’ailleurs. Et puis bon, on ne refusera jamais un petit Not Yet non plus. Ni Nux Vomica non plus. L’intentité de Finn Andrews est intacte et la salle surchauffée (l’ambiance certes mais la canicule, aussi) a su les accueillir. Il faut dire que dans ces moments-là il n’y a que le Nick Cave des grands soir pour rivaliser.
Tant qu’on est à parler de souvenirs de concerts, ce n’est plus Sophia Burn à la basse mais Cass Basil (aussi membre de Tiny Ruins). On se disait bien aussi que la coiffure l’avait beaucoup changée. Qu’on se rassure, le son clair de sa Rickenbaker fait le boulot.
Après une heure tout pile, ils prennent déjà congé de nous. Pour que Finn revienne en solo (c’est habituel), reprendre Sun Gangs et le classique The Tide That Left and Never Came Back (habituel lui aussi). Les autres reviendront aussi, pour des morceaux du dernier album qui sont tout de même d’un niveau incroyable. Rings of Saturn et Someday My Love Will Come s’imposent bien vite. Habituel aussi le final Jesus For The Jugular, habituels ces frissons, habituelle cette soirée en compagnie d’amis de longue date, ceux qu’on aime à croiser le plus souvent possible.
L’intégralité des images est ici
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