lundi 9 septembre 2019, par
Ne sachant pas s’ils se connaissent, on ne s’aventurera pas à parler de scène, mais on a constaté chez quelques formations françaises un socle commun comportant un même goût d’un l’héroïsme propre sur soi, un petit accent frenchie et quelques franches réussites comme The White Note ou Uniform Motion.
Sorti il y a un an et demi en France, cet album commence par Ghosts qui a un petit air de Girls In Hawai récent. Autant dire qu’on est d’emblée en confiance. My ROM prend des airs héroïques, cordes comprises et c’est réussi, c’est ce genre de poussée qui justifie l’écoute et donne envie d’y revenir. Mais le cœur de l’album est ailleurs, dans des morceaux plus discrets mais qui ont leur charme comme All Forget en dream-pop forcément vaporeuse et légère. C’est sur cette base qu’un morceau comme You’re Not Alone prend de l’ampleur, mêlant fausse discrétion et flamboyance assumée. Ce style peut aussi s’incarner dans un slow qu’on ne voit pas venir (No Suffering)
On précisera aussi être moins convaincus par le flow daté de Am Your Shadow, ramenant aux embarrassantes heures du nu-metal. Dommage, la suite d’accords mineurs était convaincante. Dans le même ordre d’idées, 3:42 a de l’énergie, certes mais sans la sauvagerie élémentaire qui lui permettait de se transcender. Mais ce n’est pas leur optique, leur force est ailleurs comme on l’a déjà dit et comme ils le confirment en terminant cet album avec un bon vieux slow burner (Silencio) qui nous laisse sur une impression globale bien positive.
On vous avait déjà parlé de cette formation française à l’occcasion d’un EP sympathique qui montrait de belles dispositions. On change résolument de braquet ici avec 21 titres pour 40 minutes de musique. Mais la longueur n’est pas la seule évolution, la consistance et la constance sont aussi de la partie.
Et puis il y a un concept, on peut voir cet album comme une visite de maison (forcément (…)
Etrange attachement que celui qu’on a pour Destroyer. A un tel point qu’on comprend parfaitement qu’on reste un peu à l’écart. Ce nouvel album ne va sans doute convertir que peu de sceptiques, mais ceux qui ont déjà trouvé la porte d’entrée de l’univers de Dan Bejar resteront au chaud à l’intérieur.
Son style se retrouve dès le premier morceau qui claque et prend son temps à la fois. Kitsch (…)
Le truc du trio allemand Painting, c’est de l’art-rock anguleux dans la lignée de choses comme Deerhoofou Architecture in Helsinki (désolé pour les références pas neuves). Et oui, c’est un genre qu’on apprécie toujours (pas trop Deerhoof pourtant, allez comprendre) surtout quand il est défendu avec autant de verve.
Basé sur l’idée d’une AI qui prendrait ’vie’ et revendiquerait son identité, (…)
Certains albums résistent. Non pas à l’écoute, celui-ci nous accompagne depuis trois mois. Mais à l’analyse. Leur fluidité n’aide pas le critique. Mais sera appréciée par l’auditeur, on vous le garantit. Eilis Frawley est une batteuse à la base, notamment au sein de Kara Delik dont on vous reparle prochainement. C’est manifeste au détour de morceaux comme People qui s’articule autour de cette (…)