lundi 5 septembre 2022, par
Et si on parlait d’un double album de musique électronique largement improvisée ? On est aussi là pour tester des limites aussi, même si ce double album ne vous perdra surement pas. Giovanni Dal Monte a une grande expérience en musique de films (ceux de Bruce LaBruce par exemple), de documentaires et d’expositions d’art et nous propose ici deux volumes pour englober deux concepts, articuler deux arcs.
Le premier volume fait la part belle au glitch, voire un peu de techno déviante (Komm Tanz Mit Mir), pas trop sèche et bien balancée, pour des ambiances proches d’un minimal de bon aloi. Des ambiances mouvantes, évolutives, qui s’emballent un brin (Bagan). On y retrouve avec plaisir la voix de l’indispensable Fabrizio Modonese Palumbo (( r ), Larsen et autres) sur Coimbra.
Le second volume est plus apaisé mais tout de même occasionnellement agité (Terza Corsia), distillant une belle lumière (Albi e Tito) et faisait aussi appel au chant sur Ebemkusagi. Paradoxalement, ce disque peut sembler plus stressant aussi. Aventureux ne veut pas dire abscons et cet ambitieux album le prouve, gardant le cap sur la longueur et confirmant écoute après écoute sa pertinence et son mystère.
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
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