lundi 25 janvier 2021, par
Certes, une reprise ne donne qu’un aspect d’un groupe et pas sa totalité mais c’est via ce biais qu’on ait découvert In Lakesh via une relecture d’A L’Envers A L’Endroit de Noir Désir . Donc quand une sortie s’est présentée, il fallait profiter de l’occasion pour faire tourner le bon plan. Parce que le trio de multi-instrumentistes bruxellois confirme avec ce second EP les belles dispositions qu’on avait soupçonnées.
Il se dégage toujours un parfum indéniable de rock alternatif des années ‘90, un peu tortueux, un peu torturé, avec des moments d’apaisement. Silence renvoie à des choses qu’on avait aimé par le passé comme White Note, avec une émotion qui affleure.
C’est à la lisière du rock instrumental parfois, les mélodies vocales ne mènent pas les morceaux. Même s’ils assurent de ce côté-là (la reprise susmentionnée est catégorique à cet égard), on préfère quand ils varient leurs climats et tempos, se servant de choeurs comme support (Upon a Shore). La solidité indéniable peut aussi se détendre d’envolées plus aériennes (Home) et quand ils se frottent au français avec succès, Laura profite d’une petite remontée qui ajoute juste le peps qu’il faut. Bref, on est convaincus par ce groupe au patronyme maya et on attend la suite de pied ferme.
Le circuit court est un principe vertueux qui doit s’appliquer à la musique aussi. Ceci a beau être un premier EP, quatre morceaux étant sortis déjà, la surprise est un peu éventée et l’attente attisée. On attendait cette première publication d’importance pour faire un premier point et il est éminemment positif.
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