vendredi 25 août 2006, par
En mettant le dernier Sparks, il était certain que des souvenirs allaient ressurgir. Ceux du rigolo dance-pompier Gratuitous Sax and Senseless violins qui accuse (sans trop les afficher) ses douze ans d’âge. Mais le Dick around qui nous accueille nous ramène à des souvenirs bien plus honteux : les années Queen. Les choeurs too much, les ruptures pseudo-progressives... Les paroles restent fort rigolotes, ce qui les distingue de la lourdeur de la bande à Mercury.
Mais le second morceau remet les pendules à l’heure. On est là, pour se marrer, mais avec des morceaux entraînants au premier degré. Les deux plus évidentes réussites sont à cet égard Perfume et son piano très réussi (on dirait du Michel Berger - c’est pour rire hein, juste pour voir si voir si vous suiviez) ainsi que (Baby baby) Can I Invade Your Contry. On remarquera au passage que leur maîtrise du titre qui intringue est intacte. La longueur des titres même pop aussi est encore là, histoire de nous rappeler que ce groupe est largement trentenaire.
Bon, tout cela ne va pas faire les gorges chaudes des amateurs de musique poignante, mais bon un petit plaisir coupable de temps en temps nous remet les neurones et le moral en place.
Le pop-rock pompeux et décalé existe encore. Non, pas Electric six, ce sont les increvables frères Mael qui nous apportent ce prozac écoeurant, certes, sur le fil du rasoir du n’importe quoi, c’est certain, mais roboratif. (M.)
On l’avoue, on reçoit beaucoup de musique et vu la relative étroitesse des styles défendus ici, le tri est souvent vite fait. Et puis quand on écoute certains artistes à la marge de nos goûts, il se peut qu’on soit intrigués et que le contact se fasse. C’est ce qui s’est fait avec Florent Brack et le son d’Unstoppable qui claque. Une relative déconnexion de la vraie vie m’a tenu à l’écart des (…)
Non, ce n’est jamais la qualité moyenne d’un album pop qui frappe (sauf si elle est exceptionnellement élevée), on revient toujours sur un album pour les morceaux qui nous ont marqués, surtout en matière de musique pop. Même Si fait partie de ces morceaux immédiatement sympathiques, catchy en diable et confirme aussi une tendance très actuelle de mêler titres en français et en anglais, comme (…)
C’est la basse qui tient l’avant-scène de Fancy, qui lance cet album et cette pop tristoune comme on l’aime fonctionne en plein. Elle a aussi le mérite d’énoncer clairement les intentions de l’album puisqu’on dénote un virage plus synthétique pour la formation française, plus solaire aussi sans doute.
Ce qui nous vaut un album moins éclectique que par le passé mais pas uniforme pour autant. (…)
On avait déjà été séduits par la pop sucrée mais pas trop du duo. Les jumelles Miranda et Elektra Kilbey sont les filles de Steve Kilbey (de The Church) et de la musicienne suédoise Karin Jansson. The Church, d’ailleurs, est surtout connu pour Under The Milky Way, composé par les deux parents. On retrouve sur ce court album une version trop enrobée qui n’a pas la beauté de l’original. On (…)
Un album d’inédits sortis pour le Record Store Day, ce n’est pas a priori la proposition la plus alléchante de la part de Wire, même si une discographie étalée sur 43 ans et des setlists imprévisibles regorgent de morceaux peu ou pas entendus. C’est sur le papier donc un album pour fans exclusifs, pour collectionneurs compulsifs et dont le résultat est hétéroclite. Enfin, tout ça serait vrai (…)
Parfois la sortie d’un album nous prend par surprise : on ne l’avait pas vu venir, on n’avait pas suivi les annonces.... Parfois, la surprise est même double car on apprend que c’est la "Part 1" et qu’il y aura donc une deuxième fournée, à l’Automne 2019 précisément. C’est le scénario pour ce nouvel album de Foals.
Car Foals, c’est un groupe qu’on suit désormais sans déplaisir, sachant (…)
Ici, on a toujours privilégié la critique et l’analyse plutôt que le versant personnel, on a toujours dit ‘on’ au lieu de ‘je’ mais bon, on a une vision différente pour certains artistes et il est aussi illusoire et inutile de la cacher. Ainsi le premier texte que j’ai écrit sur un album date de 1992 (non, il n’existe plus de trace du méfait) et traitait d’Amused to Death de Roger Waters, (…)
Le point d’entrée d’un groupe, l’album qui nous l’a fait découvrir, est loin d’être anodin, et conditionne l’image qu’on en aura pour le reste de leur carrière. Quand on découvre leurs débuts, tout va bien, mais il arrive qu’on l’aborde par la bande sans le vouloir. C’est ainsi que j’ai découvert Jesus and The Mary Chain via leur atypique Stoned and Dethroned et Ride à travers Carnival of (…)