jeudi 12 juillet 2012, par
Il y en a un peu plus, je vous le mets ?
Certains albums ou EP ne nécessitent pas de très longs développements mais ne doivent pas être passés sous silence non plus. Ceci est le début d’une série d’été où quelques albums passés sous silence verront cette criante injustice réparée.
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![]() Parce que le groupe semble plus prêt à affronter le monde plus figuratif. Ce qui nous vaut le très beau White Dresses, élégant, avec son piano languissant et ces voix célestes, comme si Bodies Of Water avait pris des calmants contre la l’hyperactivité. Mais tout reste élégant sans tomber dans la préciosité ou la démonstration de force, même quand ils assènent le plus solide Knuf Sirhc. Leur sens mélodique est en tout cas intact comme le prouve Kicking With Yout Feet. Le groupe affirme que cet EP est un avant-goût d’un album à venir, et je signe des deux mains pour une production de ce calibre, qui serait d’un niveau assez ébouriffant et montre que Loch Lomond n’a pas fini de nous émerveiller. |
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![]() Leur rock psychédélique garde toute ma sympathie, mais il est probable qu’on ne les réécoute pas, malgré cet album qui est passé d’un coup d’un seul. Le trio de Montréal a pourtant essayé des choses, notamment sur Crisis au chorus bien ficelé, ou en étant plus rentre-dedans (Song for Love), ou souvent plus acoustique mais rien n’y fait, la nostalgie nous renvoie immanquablement vers leur premier album. |
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![]() L’impression qu’on en a est celle d’un groupe qui se cherche, ou plutôt qui a trouvé une nouvelle manière mais n’a pas encore les morceaux qui pourraient prolonger leur réputation. Certains procédés ont déjà été abordés en mieux. Dans Blind Blind Blind par exemple pour le retour plaintif sur fond de chœurs. Notre optimisme foncier nous fera vérifier ce qu’il en est dès qu’on aura de nouveaux morceaux à se mettre sous l’oreille (ça se dit, ça ?) |
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![]() Il faut être honnête, la fièvre n’est peut-être pas la même que chez les Anglais mentionnés, et le ton général est plus dansant, plus léger, mais s’ils arrivent à reproduire les montées en suspension d’Enter Through The Sun, ou l’effronté Against The Wall sur plus de sept titres comme ici, je sens que le groupe de Toronto n’a pas fini de nous surprendre. |
Kate Nash, Menomena, The Decemberists et maintenant Islands avant bientôt Bright Eyes, il faut se pincer pour ne pas se sentir quinze and en arrière. Mais bon, comme ce sont de bons souvenirs et que tout le monde est dans une forme créative manifeste, on ne va pas bouder son plaisir.
Dans le cas du groupe Canadien, ce n’est pas exactement un retour vu qu’ils sont dans une période plutôt (...)
On ne pourra jamais reprocher à Natasha Kahn d’enchainer des albums identiques. Après le plus synthétique et clairement teinté eighties Lost Girls, la revoici avec un album vaporeux et presque ambient par moments. Peu de morceaux se détachent lors des premières écoutes, ce qui est habituel. Il a par le passé fallu des prestations live pour pleinement appréhender certains albums. Il faut dire que c’est (...)
La subversion, en rock, ne passe pas nécessairement par les hurlements et les guitares déchainées. Et une dose de subtilité ou de décalage permet souvent d’obtenir le maximum d’effets. Si on avait attendu le wagon Serfs Up ! pour rattraper le train de Fat White Family, le mélange de morceaux amples, ronds et plaisants et d’un propos plus acide avait énormément plu.
Ce digne successeur brouille encore (...)
On avait approché l’univers de l’Italienne Charlie Risso par le biais d’un fort joli EP de pop synthétique baignée d’ambiances nordiques, ce qui était un peu étrange pour une Génoise (de la ville, pas la pâtisserie).
On la retrouve dans ce registre qui avait tant plus sur un morceau comme Keep The Distance quand Railroad semble lorgner du côté de Ladytron, en présente la densité en tous cas. Mais si on (...)