On le sait, ce qu’on reprend est moins important que la façon dont on le reprend. Quand on prend connaissance des morceaux présents ici, il faut dire qu’un petit frisson parcourt l’échine. On dira pudiquement qu’ils sont éloignés de l’univers musical dont on cause ici. Il y a d’inoxydables classiques, certes, mais on reste proche des heures sombres de Nostalgie.
Grégory Duby officie souvent en tant que Jesus Is My Son mais on l’a aussi croisé récemment en tant que moitié des très convaincants Secte et (...)
L’exotisme est une notion relative. Ce qui l’est pour nous ne l’est pas pour tous. Et puis après un moment, une destination exotique devient familière. Les références extérieures s’estompent donc avec ce quatrième album dont on vous parle. Exit donc les rapprochements avec Gainsbourg, les points de comparaison sont maintenant à aller chercher au sein de sa propre discographie. Parce qu’album après album, c’est un univers qu’Olivier Savaresse a développé.
La sensation de voyage est toujours là et cette (...)
On associe depuis toujours Sharon Van Etten à Shearwater. Outre un copinage qui les a vus partager la scène le temps d’une tournée et de quelques morceaux, il y a cette pureté, cette émotion affleurante qui émeut sans autre forme de procès. C’est un don que certains artistes ont. S’ils parlent tous peu ou prou d’eux-mêmes, certains semblent parler à chaque auditeur en particulier.
Mais si Jonathan Meiburg a ce chant qui touche à la perfection, il y a ici une fêlure plus qu’humaine. Un peu de fausseté (...)
Voici une petite compilation faite maison à partir d’extraits d’albums critiqués entre janvier et avril 2022. Oui, c’était un gros début d’année et la tendance ne semble pas s’inverser. Il y a donc un player et la liste des articles. Bonne écoute !
01. Destroyer - Tintoretto, It’s For You (extrait de Labyrintithis) 02. Spoon - On The Radio (extrait de Lucifer on the Sofa) 03. Emily Jane White - Body Against The Gun (extrait de Alluvions) 04. Basia Bulat - Good Advice (Garden Version) (extrait de The (...)
Pour un groupe qui semblait se placer dans une mode, !!! (on peut dire tchik-tchik-tchik quand on cause) a une remarquable longévité. Qui plus est, s’ils sont restés fidèles à ce qui fait leur spécificité, un groove irrésistible et la marque de glande internationale de Nick Offer. Ils ont de plus ajouté sur leurs dernières parutions une dose de mélancolie de dancefloor de très bon aloi et on est contents de la retrouver ici. Le ressenti les rend plus intéressants.
Une oreille distraite aurait sans (...)
On ne va pas refaire inlassablement le match mais il faut quand même rappeler que la suite des trois premiers albums qui se sont imposés comme des classiques a vu le super-groupe de Montréal produire un album copieux et inégal qui comportait ses fulgurances puis un exercice plus cohérent mais qui restera comme un point noir de leur discographie. Peu de morceaux surnagent d’Everything Now et la très Abba-esque plage titulaire est quand même loin des standards de ce qu’on a aimé chez eux. Ils (...)
On a une tendresse particulière pour ceux qui partent d’une matrice folk pour en faire quelque chose d’un peu différent, mine de rien. Parmi ceux-ci on comptait le duo Rue Royale dont un des membres revient en solo sous le nom de Dekker.
Il s’en dégage un aspect cool et actuel qui plait immédiatement. Il profite notamment d’une haute tenue mélodique (Small Wins). Sa voix immédiatement sympathique, même en mode falsetto (Do It All Again). Et quand le tempo se fait plus soutenu, on entend un morceau (...)
Parfois il faut faire un pas de côté, prendre un peu de recul pour que les choses apparaissent sur un jour nouveau. Certes, le temps avait manqué pour vous parler de Once qui marquait la rencontre entre le chanteur australien installé en Bretagne et le musicien et producteur français Le Superhomard (Christophe Vaillant pour l’état civil), mais l’album avait plu, récoltant un beau succès critique.
Et puis on écoute Dewaere dont il est aussi le chanteur et on se dit que ce mélange de crooner et de rock (...)
Il est des gens qui ingèrent des boissons énergétiques comme on boit de l’eau, c’est un goût qu’ils ont développé. D’autres n’y recourent que dans des contextes particuliers. Il en est de même pour le rock plus musclé. On se range alors au rang des usagers occasionnels et ceci est notre canette du mois d’avril. Autant qu’elle fasse l’effet maximal.
Si on a autant apprécié cette ingestion, c’est notamment parce qu’on retrouve un certain Maxwell Farrington au chant. Lui qui nous avait gratifiés d’un très (...)
La filiation en chanson française est un mal endémique presque équivalent à celui de la politique belge. Mais ce n’est pas le propos ici. Comme on est infichus de citer un titre de Jacques Higelin (son grand’ père), Arthur H. (son père) ou même Izia (sa tante ?), on est presque vierges à l’entame de ce premier EP de Marcia Higelin. Voyez ça comme un privilège de l’inculture.
On est accueillis par un lit de cordes mais bien vite on se rend compte que c’est cette voix claire et forte qui est le point (...)
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